Atelier Leonore/Edward

Voyage ...

Combien de kilomètres ai-je couru
Depuis mon départ si longtemps attendu ?
Je ne pensais pas qu'en quittant mon chez-moi
Tant de champ m'attendais depuis Hymlia
Après y avoir vécu aussi longtemps
J'avais abandonné le plus important
C'est à dire l'idée que le monde soit grand
Et que les jours s'envolaient avec le vent


Je m'étais fais à ces grandes montagnes
Depuis qu'on m'a bannis hors des campagnes
Des grandes prairies vertes de Selenda
Oui, Hymlia me semblait un belle endroit
Mais là-bas ce n'était pas vraiment une vie
Je chassais et ne pensais qu'à la survit
Alors je suis parti pour le Lancovit
En pensant bien sûr y être bien vite


Maintenant les astres dictent mon chemin
Me disant ce que sera mon lendemain
Si je croiserai encore des voyageurs
Face à qui je prendrai la voix du menteur
En cachant mes vrais origines vampyrs
En suppliant que je puisse m'en sortir
Et le lendemain je recommencerai
Inlassablement et j'y arriverai


Et ça jusqu'au jour où j'aperçus au loin
A travers les faibles lueurs du matin
Les immenses portes du Lancovit
Qui m'avaient promis une vie bénite
A ce moment-là je ne m'attendais pas
A trouver l'amour derrière cet endroit
Et d'oublier sans un regret mes rancœur
Car Kelya tu t'es emparée de mon cœur !

les âmes perdues

Elle est comme une âme dans une nuit noire
Au loin, elle ne voit plus son phare
Lumière brillante de la raison
Alors qui est-elle vraiment au fond ?

Sûrement une âme perdue et vagabonde
Cherchant sa place dans ce grand monde
Pour trouver un sens à sa vie
Et échapper à la folie

Maladie qui ronge beaucoup d'âmes
Les emportants dans un grand drame
Effacant leur tempérament
Sans que personne n'en soit conscient

Et elles retombent dans l'oublies
Oubliant le sens du mot "vie"
N'ayant plus aucune émotion
Et plus la moindre sensation

Voila ce qu'est une suicidaire
Pauvre âme ayant perdue cette guerre
Celle de partager son bonheur
Et d'ignorant tous les malheurs ...

Sentiment insolite
Que la détresse de l'âme
N'ayant aucun mérite
A ce qui en émane

N'exprimant que douleur
Apportant le malheur
Rejetant la colère
On finit par se taire

La tristesse nous meurtrit
Hurlant notre rancœur
Elle nous ensevelit
Perdant notre ardeur

On ne sait plus quoi faire
Persister à pleurer
Ou continuer la guerre
Dans un cas désespéré

Ce chemin sans détour
Est souvent difficile
Mais à notre retour
On voit que la vie brille

Et à ce moment-là
Quand on rigole de sois
Qu'on vit dans le bonheur
Le malheur n'est qu'une leurre

Rigolons de la vie
Tant qu'elle est encore là
Oublions nos soucis
Vu qu'ils n'existent pas.